Bienvenue 2018 ! Mes intentions pour cette nouvelle année.

Les fins d’années ont toujours quelque chose de très particulier pour moi. Autant, je n’aime pas trop Noël qui me rend un peu nostalgique, autant le 31 Décembre a une portée vraiment magique.  J’ai cette impression qu’une nouvelle page démarre, que tous les soucis de fin d’année disparaissent d’un coup en ouvrant les yeux le matin du 1er Janvier (avec la gueule de bois). En cette fin d’année, j’ai eu besoin de prendre quelques jours pour me concentrer sur moi, loin des réseaux sociaux, du travail. Ainsi, je voulais vous livrer mes réflexions sur 2018 qui s’annonce. Je vous parle donc ici des choses que j’ai apprise en 2017 et de mes intentions pour 2018.

Ces trois choses que j’ai apprises en 2017

– La confiance en moi : En 2017, j’ai effectué une formation pour devenir coach de vie. Je dois vous dire que c’était un sacré montant à dépenser. A ce jour, ce prix n’est pas remboursé (pas même à 10%). Et pourtant, je crois que la richesse de l’enseignement a déjà tout remboursé. Non pas que les exercices proposés étaient exceptionnels, mais les apprentissages dont j’ai pris conscience ont réellement révolutionné ma confiance en moi. En 2016, j’étais paralysée à l’idée d’appeler quelqu’un au téléphone. Aujourd’hui, c’est mon outil de travail numéro un. Un exemple parmi tant d’autres qui prouve que j’ai avancé sur moi-même.

Je me souviens du jour où je suis devenue « chef d’entreprise » en recevant mon numéro de siret, de celui où j’ai appelé le journal local pour leur demander de faire un article sur mon métier. Il y avait beaucoup de chances pour que ça ne marche pas, mais je me suis dépassée sur ce coup là. J’ai publié des vidéos sur Youtube, j’ai fait des lives sur Instagram, bref, j’ai eu des couilles ! En 2017, j’ai pris confiance en moi et je suis maintenant beaucoup plus à l’aise avec les autres. Je ne me sens plus « trop petite » pour…

Aussi, j’ai appris cette année que j’étais « empathe » et donc que c’était normal d’avoir besoin de moments de solitude, de pleurer sans raison apparente, d’être toujours dans la lune, de ne pas aimer quand les gens s’invitaient chez moi, d’avoir du mal à sortir de mon trou (car je suis une hermite – lame 9 du tarot). Ce qui m’amène au deuxième point.

 

 

– La bienveillance envers soi : Si je devais poser un seul mot sur cette année 2017 je dirai Bienveillance. Et croyez moi c’est un immense travail. Je pense que j’ai toujours mis la barre très haut avec moi-même. Cette année, j’aurai donc appris à être satisfaite de mes efforts, à me recompenser pour mes petites victoires mais surtout, à prendre soin de moi. Je me suis offert trois mois de miracle morning et ensuite une heure de yoga par jour tous les soirs afin de canaliser mes émotions, parce que oui, je suis vraiment à fleur de peau. Je crois qu’avancer sur soi ne signifie pas toujours « changer » c’est aussi accepter. Accepter de se lever du pied gauche, d’être impulsive, d’être triste sans raison. Je sais que cela met mon compagnon mal à l’aise, il ne sait pas par quel bout me prendre dans ces moments là. Mais j’ai de la chance sur ce point, car il reste toujours extrêmement calme dans mes moments de colère, et ça a le don de m’apaiser. Il a appris à ne plus rien dire quand je fondais en larmes, ça lui fend le cœur, il est impuissant, mais il m’accepte comme cela. J’ai appris que je n’étais pas « un problème », que ces parties de moi pouvaient s’apaiser, si j’en prenais soin.

 

J’ai beaucoup donné en 2017. Si bien que j’en ai parfois oublié de recevoir. Je me suis donc fait le cadeau de me protéger plus souvent des ondes négatives des autres. Ce n’est pas parce que je peux accueillir la tristesse que je dois le faire. Je suis une bonne épaule mais aussi une éponge. J’attire des personnes aux parcours très très lourds sans en savoir la raison. Alors j’ai le droit de souffler, je dois avant tout me préserver et cela doit être mon habitude numéro 1 dans ma vie.

La bienveillance cette année a été aussi envers les autres. J’ai arrêté de consommer des animaux. Ce qui s’avérait au départ comme un dégout temporaire est en train de s’ancrer profondément en moi, je ne me vois pas revenir en arrière aujourd’hui.

– Je suis à contre courant : C’est le point le plus récent dont j’ai pris conscience (dont on a pris conscience avec mon compagnon). J’ai lu Le sens du bonheur de Krishnamurti. C’est drôle, ce livre je l’ai trouvé au fond de la bibliothèque de ma mère et je l’ai embarqué avec moi pendant ce voyage. Par hasard donc. En Décembre, je me suis posée des milliards de questions pour savoir où j’allais. Ce sage indien a tout apaisé d’un coup dès la première page. Ses réponses ont résonné avec la prise de conscience que j’avais eu, reprenant des mots que j’emploie moi-même : « L’éducation vous encourage à entrer dans le cadre de cette société désastreuse. Son rôle est-il donc simplement de vous aider à vous plier aux schémas de cet ordre social pourri ou au contraire de vous donner accès à la liberté totale de grandir en sagesse et de créer un monde neuf? ». Je n’ai pas l’ambition de créer un nouveau monde, j’ai simplement eu la prise de conscience de me dire qu’une vie comme tout le monde ne me correspond pas. Pour mes amis, certains membres de ma famille, je suis une extraterrestre. Et c’est ok. Mais je connais des tonnes de personnes pour qui je n’en suis pas une. J’ai comme il le dit « un esprit de révolution intérieur » qui ne cesse de s’indigner contre ce que la société veut m’imposer. Je ne sais pas ce que je dois en faire concrètement, pour survivre malgré tout (on ne peut jamais il me semble être totalement à contre courant), mais si c’est là où je dois aller c’est ok.

 

 

Mes intentions pour 2018

-Trouver ma place : L’une de mes plus importantes intentions pour cette nouvelle année est donc celle-ci : trouver ma place. S’il ne tenait qu’à moi, je ferais simplement ce que j’aime tout le restant de ma vie, mais est ce que c’est viable sur le long terme ? Je ne sais pas. Mlgré cela, je refuse de céder aux injonctions de la société qui voudrait que je me range. D’un autre côté, je ne suis pas prête à vivre en forêt loin de toute civilisation non plus. D’une manière ou d’une autre, je dépends ou dépendrai un jour de la société. Le but est donc de trouver une place entre les deux, en gardant ce regard critique sur ce qui m’entoure et à la fois en m’insérant juste au minimum dans ce courant. Petite précision, je sais aujourd’hui que je ne dois pas trouver ma place, je sais que tout viendra naturellement au fil des expériences. “Devoir trouver ta place”, c’est encore ton mental ou tes croyances qui parlent. Moi, je crois que j’ai une âme de gipsy, elle marche pieds nus au milieu de la foule, et ça me plaît. It’s not because you wander that you’re lost. 

– Prendre les choses avec plus de légèreté : J’ai avancé sur la bienveillance envers moi-même cette année mais il me reste quelque chose d’important à considérer : mon perfectionnisme. Un ami m’a dit récemment « il y a les perfectionnistes et puis il y a toi encore au-dessus ». Cette année, j’ai quand même fait des efforts là-dessus. Le mois dernier par exemple, j’ai publié une vidéo qui était imparfaite sur Youtube. Quand je l’écoute je n’entends que ces imperfections. Mais je me rends compte que personne d’autres ne les entends. Je ne veux plus en 2018 faire les choses parfaitement parce que c’est ce qu’on est supposé faire. Je vais donc donner moins de mon énergie pour construire un projet et redescendre mon niveau d’exigence. Je vais proposer ce qui me passe par la tête en faisant du mieux possible, c’est-à-dire sans corriger cent fois un texte, couper quinze fois un passage de vidéo etc. S’il y a une faute dans un article, un passage un peu brouillon, ce n’est pas la fin du monde. Mon mantra sera: qui peut le plus, peut le moins.

– Prendre conscience de ma valeur : Mes tarifs en coaching ont toujours été « moins chers que les autres ». D’un côté, je pensais que cela m’apporterait plus de clients mais ca n’a pas été le cas. Mais il y autre chose. J’ai de très nombreuses fois, proposé à des amis de les coacher gratuitement. J’ai proposé des séances à moitié prix. Je crois que j’ai un vrai problème avec la valeur de ce que je propose. Tout cela a contribué à dévaloriser mon travail, c’est pourquoi je pose l’intention qu’en 2018, je change complètement cette façon de faire. Ne plus proposer de séances gratuitement, attendre que les gens me payent pour débuter un travail, ne plus brader ce que je fais. Etre moins cher n’est pas un gage de qualité, cela n’attire pas spécialement les gens, au contraire. Ensuite, je dois me rendre compte que mon travail a beaucoup de valeur. On ne cesse de me dire que je suis douée dans ce que je fais mais j’ai toujours du mal à le croire. Car pour moi je m’éclate à le faire, c’est vraiment naturel. Mais il m’est venu cette idée : ce n’est pas parce que je vais manger au restaurant d’un ami que je ne vais pas payer mon repas. Ce n’est pas parce qu’il y a une chance pour que le client n’apprécie pas le plat que je doive lui rembourser ou le faire payer moins cher. C’est la même chose. En même temps, cette année j’ai pris de l’expérience et je compte en 2018 personnaliser ce que je propose, le rendant vraiment à mon image. Je me sens aujourd’hui plus légitime à faire payer les autres pour cela.

– Etre plus dans le lâcher prise : Difficile de mettre des mots sur cette intention. En général, je me pose beaucoup trop de questions. J’ai besoin de vivre sans analyser ce qu’il pourrait se passer « si », de vivre avec moins de peurs et voir ce que la vie me propose. Je décide de ne plus chercher des opportunités et passer plus de temps à faire ce qui me fait vibrer. Par exemple, ne pas « chercher » de clients, mais proposer un programme et voir si ça intéresse.  Dans le même registre, j’ai envie de dire « oui » plus souvent. « Chérie on arrête de bosser et on sort ? -Oui ! », « Ca te dirait d’aller vivre en Grèce ? -Oui ! ». Avant de penser aux pours ou aux contres, j’aimerai me rappeler que ce contrôle ou cette résistance, c’est mon mental et j’ai besoin de lâcher prise sur cela.

Et toi, quelles sont tes intentions pour cette nouvelle année? Tu le sais maintenant, je suis contre les bonnes résolutions. La vie est déjà assez compliquée sans se rajouter des obligations barbantes à entreprendre. Une intention c’est plus quelque chose que tu envoies dans l’air en espérant qu’elle se réalise. Tu n’en fais pas un questionnement chaque mois du type : “est ce que j’ai bien avancé là?”. Non, vis ta vie et fin 2018, tu verras où tu en es. Souvent, j’ai pris un chemin et me suis retrouvée propulsée complètement ailleurs. Ce festival, c’est ça la vie.