Carnet de voyage à Edimbourg

Je garde un beau souvenir d’Edimbourg. Notre départ en Ecosse, en bus depuis Newcastle, correspondait au tout début de notre voyage d’un mois dans le nord de l’Europe. C’était en octobre 2015, et je m’en souviens comme si c’était hier tant ce voyage nous a enrichi.

A Edimbourg, il y a la ville et les alentours. Tout se laisse découvrir.

Nous logions dans un Airbnb proche du centre ville, ce qui nous a permis de très vite découvrir les nombreux restaurants, bars, centres commerciaux autour de nous. Nous nous sommes ensuite aventurés dans le vieux Edimbourg. Nous sommes passés devant le château et puis, nous avons pris part dans le tumulte des ruelles du cœur historique de la ville, en nous arrêtant ici et là devant un artiste de rue.

Là bas, il y a toujours un spectacle à découvrir, des artistes impressionnants, qui défilent tour à tour, amassant la population en cercle autour d’eux et demandant, avant le clou du spectacle, une petite pièce pour qu’ils puissent continuer de vivre de leur passion. Ce ne sont pas des musiciens, mais souvent des magiciens, des fakirs ou autres personnages que l’on ne voit pas dans la rue en France. Il y a aussi  de nombreux joueurs de cornemuse qui donnent un côté authentique, un peu cliché aussi, mais nous plonge pleinement dans l’univers du pays.

Si on ose s’aventurer en dehors du centre-ville, on risque de tomber sur le mont Arthur Seat. D’abord, nous avons découvert un immense parc et au loin deux petites montagnes, une bien plus haute que l’autre. Je voulais grimper sur celle là, sans réellement savoir pourquoi, elle m’inspirait. Peu importe le froid ce jour là et le fait que les randonnées ne soient pas vraiment mon fort, nous avons pris le sentier et sommes allés jusqu’au bout, en peu de temps finalement, certainement moins d’une heure.

La vue était magnifique et ma sensation difficile à décrire : une impression grandiose de liberté. Cet endroit offre une vue panoramique sur la ville, le château mais aussi de l’autre côté la mer. Il détone complètement dans le paysage, comme si quelqu’un avait posé ce bout de nature là, des années après que la ville se soit urbanisé. Ou alors a-t-on volontairement épargné Arthur Seat pour donner un espace d’évasion à cette ville ?

On a eu du mal à quitter cet endroit, en dehors des quelques photos auxquelles on n’a pas réussi à échapper, on est restés posés là bas un long moment, en admirant la vue, en se livrant l’un à l’autre sur de nombreuses choses, comme si cet endroit hors du temps nous le permettait.

Je sais que si j’avais décidé de vivre là bas, ce serait mon refuge, l’endroit où je me poserais pour réfléchir et écrire.

Le lendemain, on a décidé de visiter le Nord de la ville et nous avons découvert Leith. Ce quartier constitue le port maritime d’Edimbourg. Il regorge de nombreux restaurants et pubs où l’on peut s’arrêter tout en se baladant  sur les docks. L’ambiance y est calme et apaisante.

 Ensuite, nous avons rejoint Dean Village d’où nous avons suivi le cours d’eau de Leith sur quelques kilomètres jusqu’au musée d’art moderne. Cet espace aménagé, loin de l’effervescence de la capitale, offre des points de vues magnifiques, l’impression d’être en pleine nature tout en étant au cœur d’une ville ultra dynamique. On n’aperçoit que des maisons typiques de l’architecture du Royaume Uni et on y croise peu de monde. J’ai beaucoup apprécié cette ballade, elle offre un regard différent sur la ville d’Edimbourg.

Il parait qu’elle continue bien plus loin, mais nous nous sommes arrêtés au musée, la pluie commençant à tomber nous faisant rappeller que oui, nous étions bel et bien au Royaume-Uni.

En trois jours, nous avons eu le temps de découvrir diverses facettes d’Edimbourg et nous avons aimé ses différents visages. A vous de vous créer votre propre histoire en venant lui rendre visite à votre tour.