Prenez vos baskets : on part à Lisbonne !

Nous avons découvert Lisbonne avec le cœur un peu triste. Après l’évènement terrible de Nice (d’où je viens), nos pas avaient moins d’entrain en ce mois de Juillet 2016.

Pourtant, nous avons été saisis par ses couleurs de suite, ce sont elles qui sont venues nous mettre du baume au coeur et qui ont ranimé un peu l’éclat dans nos yeux. A Lisbonne, on ressent que les habitants sont des gens bienveillants: ils ont toujours un sourire pour nous, un petit mot parfois. On y ressent un train de vie paisible sans artifice qui me plait de suite.

Lisbonne grimpe ! C’est peut être une habitude au Portugal lorsqu’on y a construit ses villes, il fallait que la beauté de certains quartiers se paye à la sueur de son front. Et c’est le cas…

Je ne saurai vous dire quels détails m’ont particulièrement touchés, quels monuments m’ont fait ouvrir de grands yeux. J’en ai des souvenirs un peu embrumés, mais le coup de coeur était là malgré tout.

Je me souviens le jour où nous sommes allés à Belem comme un pèlerinage de la gourmandise. Premier arrêt devant sa fameuse pâtisserie, une queue immense nous aurait presque fait rebrousser chemin, mais au final plus de peur que de mal une fois devant. Nous nous sommes installés au sein des immenses tables qui peuvent recevoir au moins 200 personnes à l’intérieur, et avons dégustés pour une poignée d’euros les meilleures Pasteis du Portugal avec un café. Les meilleures selon eux, car pour nous, même dans le moindre café sans prétention, elles étaient toujours délicieuses.

En fait, le goûter est obligatoire ici. Chaque jour, on voit des amis, des couples, se rejoindre pour prendre une pâtisserie et une boisson en discutant pendant de longs moments en terrasse. Nous n’avons pas dérogé à la règle, et n’avons pas manqué un seul “quatre-heure” durant notre séjour. Nous prenons à coeur de nous plonger dans la culture locale, surtout quand elle est pleine de gourmandise.

Ici, il semble que tout ce qui peut rapprocher les cœurs  devient une tradition.

A Belem il y a une tour donc, mais il n’y en a pas qu’une. Nous avons marché vers la mer et vu ce monument gigantesque avec des statues tout autour. Nous nous sommes dit ” Wahou quelle magnifique Tour à Belem !”, sans savoir que LA Tour de Belem n’était absolument pas ça. Petit moment dont on rigole encore, mais ce sera l’occasion d’y revenir un jour.

Le lendemain, rendez vous à Praia di commerce, cette immense place aux plus jolies toilettes du monde (source officielle), mais rassurez vous, remplie de merveilles architecturales aussi. Nous passons un long moment ensuite à arpenter les ruelles voisines, profitons de la climatisation de quelques magasins, dégustons une spécialité locale au restaurant. C’est un contraste de chaque instant entre ce centre hyper dynamique et récent et ces quelques quartiers que l’on prend plaisir à arpenter le soir pour rentrer, où le temps semble s’être arrêté. On y voit de petits boutiques de vêtements, de lingerie, mais aussi des épiceries qui ont survécu aux grands groupes ou qui tentent de survivre.

Nous découvrons ensuite un bout de la ville grâce au tramway 18, touristique à souhait, nous profitons quand même de l’expérience au fil des ruelles ultra serrées et des monuments croisés sur la route.

Bercés une dernières fois par le charme de ses azuelos et de ses escaliers interminables, nous reprenons notre route ensuite vers l’Algarve ou je n’ai pu prendre une seule photo à cause du programme de nos journées : plage, plage et plage. Des airs de Grèce, une charme à couper le souffle, je vous conseille l’aventure du Sud bien sur.

Nous reverrons certainement le Portugal un jour. Quand nos rêves de grandeur se seront dissipés et que nous reviendrons à des envies plus simples. Pour le moment, c’est l’Amérique qui nous attend, et ensuite… Plus loin encore. Mais ce n’est qu’un projet.