Visiter Adelaide en deux jours : que voir ?

Vous préparez un séjour en South Australia et vous ne savez pas que voir ou faire à Adelaïde? Pas de panique, je vous raconte aujourd’hui notre visite de cette jolie ville. Deux jours, ça laisse le temps de visiter comme il se doit Adelaide. Cette ville est bien plus petite que ses soeurs Sidney ou Melbourne mais on ne peut pas dire qu’elle n’a rien à offrir.

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Notre séjour commence dans la ville d’Adelaïde, un nom qui sonne tellement doux à mes oreilles depuis le temps que je me le répétais… Après un contrôle de douane assez strict, nous franchissons les portes des arrivées à l’aéroport. C’est là que nous faisons connaissance avec notre premier spécimen australien. Un homme de la sécurité civile nous offre d’emblée deux bouteilles d’eau avec un grand sourire et nous annonce qu’il va faire très chaud ces prochains jours, jusqu’à 42 degrés. Il nous conseille donc de rester au frais. C’est mal nous connaître mais on acquiesce sur le coup. En entendant que nous sommes français, il se précipite pour nous chercher une petite brochure sur les consignes anti-canicule en version française. Sa façon d’être nous a hyper touché. Alors, je ne vais pas vous décrire toutes nos rencontres (même si le chauffeur Uber juste après était pas mal non plus), mais voilà la première image que l’on gardera de l’Australie. Un élan de gentillesse en arrivant qui nous a mis du baume au cœur.

Adelaïde est certainement la ville où je me suis senti le mieux de toutes celles que l’on a visité (en Australie j’entends). Elle est plus petite, moins habitée et ne possède pas un gros CBD comme Sidney, Melbourne ou Brisbane. Nous pouvons toujours admirer le ciel en levant les yeux, et rien que ça, ça fait plaisir.

Dès le lendemain matin, nous partons pour le centre-ville en bus (à deux étages, trop cool). Nous passons par la rue commerçante et parvenons peu à peu à un immense parc. Nous longeons les bords du fleuve et nous retrouvons ainsi face à l’Oval, le stade d’Adelaide. Ici, on joue à un sport national spécial (entre le cricket et le rugby) qui, pour l’avoir suivi à la télé, a des règles incompréhensibles pour nous, petits européens. Nous n’avons pas pu assister à un match sur place, mais je pense réellement que c’est quelque chose à faire lors de votre passage dans la ville.

Bon, c’est bien sympa cette balade, mais notre estomac commence à se faire entendre et le soleil chauffe (brûle). Nous embarquons dans un bus direction la plage d’Henley Beach. Là bas, nous savourons une délicieuse moussaka végétarienne pour presque rien dans un restaurant grec (Estia Restaurant).

C’est ici que nous nous apercevons pour la première fois que les gens ne vont pas à la plage en Australie. Le cancer de la peau y fait de nombreuses victimes à cause d’un trou dans la couche d’ozone, alors l’australien se protège plutôt deux fois qu’une. Nous suivons ce mouvement, une fois tartinés de crème indice 50, nous tentons un petit plongeon dans l’eau. Quel bonheur de gouter au plaisir de la baignade en plein mois de Janvier. L’après midi passe, nous ne tardons pas à rentrer, rappelons qu’à cette période le décalage horaire coule dans nos veines plus vite que nos propres globules rouges. A 18h, tous au lit.

Le lendemain, c’est dimanche. Nous décidons de découvrir Port Adelaide. Un quartier plutôt arty, où le street art est à l’honneur. On trouve beaucoup de petites boutiques, friperies, galeries, cafés. En Australie, il arrive souvent de voir une gamelle d’eau devant la porte d’entrée des cafés, restaurants et boutiques pour les chiens qui passeraient par là. Je trouve l’attention plutôt sympa et c’est ici que nous la découvrons pour la première fois.

A la base, nous venons ici ce matin pour découvrir le marché couvert de Fishermen’s Wharf Market. Il ouvert le dimanche à 9h mais à l’heure dite, tout est encore éteint et fermé. Malheureusement, à cause de la vague de chaleur, le marché a été annulé ce jour ci. Dommage, c’était l’endroit idéal pour choper des petits objets hippies ou de seconde main.  On repart en direction du phare pour flâner dans les rues et découvrir ce que Port Adelaide a à nous offrir.

L’ambiance du quartier me plait beaucoup. Les ruelles ne sont pas parfaites mais le street art vient les sublimer en prenant place ici et là sur d’immenses pan de murs. On sent l’ambiance poétique d’un dimanche matin, l’odeur chaude du café circule dans les rues, on capte sur notre passage des sourires sur les visages pas rasés, le plaisir de lire son journal en terrasse ou d’y retrouver des amis. Ca sent bon l’amour des petites bonheurs. Et rien qu’avec ça, j’avoue, je suis tombée folle de ce quartier, alors que Joel lui, voulait vite revenir à l’animation du centre. Ok, pas le temps de se glisser dans ce tableau, on retourne voir ce qu’il se passe ailleurs.

Nous avons eu le plaisir d’attraper un métro gratuit pour s’excuser de la gêne occasionnée par les travaux des derniers mois. Pas concerné mais c’est ok, on prend. On y rencontre des corps rouge-écrevisse revenant de la plage et j’embrasse ma sacro-sainte crème 50+ qui nous suivra dans toute cette aventure (mais là, elle ne sait pas encore dans quoi elle s’embarque).

Nous voulons rejoindre Central Market mais il est malheureusement fermé le dimanche. C’est un concentré des meilleurs stands de cuisine du monde entreposés dans un marché couvert. Idéal pour une pause le midi, il est ouvert du mardi au samedi. Depuis ma vie à Londres, j’adore les marchés de ce genre. Ainsi, je ne dis pas mon dernier mot.

Google m’annonce qu’il existe un autre marché de ce type pas loin. Malgré la sueur qui perle sur nos fronts et la sensation de se trainer avec les quarante degrés ambiants, nous rejoignons le dit marché. Fermé lui aussi à cause de la chaleur. Mon anéantissement moral à ce moment-là m’a obligé à ne pas partager le nom de cet endroit. On a compris que c’était l’heure de retenir les conseils du grand gaillard de l’aéroport. Nous avalons un sandwich Subway dans une station essence et filons à notre motel où la piscine nous tend les bras.

Le lendemain matin, une fois la voiture récupérée et la conduite à gauche appréhendée, nous voilà en route pour notre road trip vers Brisbane !