Road-trip en Australie #7 : le meilleur de la Nouvelle-Galles du Sud

Nous continuons notre séjour avec de la mignonitude ! Tout ce que nous étions venus chercher en Australie a eu lieu ce jour-là. Je ne parle pas forcément de paysages fabuleux qui vous accrochent, mais bien de rencontres avec les animaux par dizaine et notamment les kangourous.

Comme vous devez vous en douter, je suis totalement contre les zoos ou centres dans lesquels on trouve des animaux enfermés. Pour moi, il est impensable de donner de l’argent à ce système. En allant en Australie, je comptais donc bien rencontrer des kangourous en liberté durant mon séjour.

Tomaree National Park

Durant ces trois semaines, j’ai pu en voir quelques-uns sur notre route, mais pas très souvent. Et oui, cela fait partie du jeu quand on veut voir des animaux en liberté. Et je crois que c’est vraiment quelque chose à accepter et à comprendre… En voyage, quand on réserve un tour en bateau pour approcher les baleines ou les dauphins, ou ici en pleine nature, quand on s’immisce dans l’environnement naturel des animaux, il se peut que nous n’en voyions pas et c’est ok comme ça.

Ceci a rendu notre visite au Morisset Hospital encore plus belle, ce qui explique mon sourire jusqu’aux oreilles sur toutes les photos suivantes. Nous savions que nous trouvions des kangourous ici car c’est un endroit proche d’un hôpital où les gens ont pris l’habitude de les nourrir ce qui a fait qu’au fil des années on en retrouve ici chaque jour des dizaines. C’est la cafet’ des kangourous en quelques sortes…

Morisset Hospital

Les touristes et locaux sont donc au courant de ce lieu et viennent chaque jour, voir les kangourous eux aussi et parfois les nourrir. Pour trouver cet endroit, il faudra indiquer sur Google Maps la direction de Morriset Hospital. Continuez à travers le parking de l’hôpital malgré les panneaux qui en dissuadent et vous tomberez juste plus loin (à une minute) sur un parking indépendant de l’hôpital avec un immense parc/forêt. Vous trouverez des kangourous surement avant de voir le parking donc à partir de là, vous saurez que vous y êtes.

Si vous voulez les nourrir, apportez-leur des carottes ou des bananes dont ils raffolent. Ne donnez rien d’autre (chocolat, pizza, sandwich que sais-je, ça reste des animaux…).

Personnellement, nous n’avions pas l’intention de les nourrir car nous considérions qu’ils avaient assez à manger avec les diverses visites chaque jour et surtout car cela n’est pas conseillé pour qu’ils restent sauvages le plus possible. A la base, nous ne voulions d’ailleurs pas trop les approcher ni les toucher, car encore une fois, ce n’est pas ce qu’on fait généralement avec des animaux sauvages.

Mais il faut savoir que les kangourous sont des animaux très intelligents et très curieux, du coup, ce sont eux qui ont sautés vers nous pour voir si nous n’avions rien à leur donner.  Ils s’approchaient si près de nous que devant leur regard paisible et sans crainte, nous avons considéré que nous pouvions nous approcher un peu plus voire les toucher. Ce sont même eux qui à plusieurs reprises ont sauté vers nous jusqu’à nous frôler. Ce ne sont plus des kangourous très sauvages en soit, ce qui permet surement plus de contact avec eux qu’ailleurs.

Au final, en trouvant quelques carottes par terre, nous les avons donnés à d’autres kangourous plus petits qui se faisaient embêter par les grands. Les petits n’avaient eux non plus aucune crainte à venir vers nous. Et même si nous veillions à ce que la maman un peu plus loin ne soit pas stressée ou ne nous attaque pas, nous avons constaté assez vite qu’elle se fichait complètement de nous.

LE cliché australien avec le petit bout dans sa poche <3

Même si l’on peut donc critiquer cet endroit du fait que les animaux aient été habitués à l’homme (depuis des années), j’ai constaté ce jour là qu’il n’y avait aucune peur de la part des animaux et qu’ils semblaient tous heureux de nous rencontrer (ou libres de partir si ce n’était pas le cas). A partir de là, j’ai du mal à trouver pour ma part, un quelconque aspect négatif à cette rencontre.

Ca été un superbe moment de complicité avec les kangourous. Nous voyions pour la première fois leur façon d’agir d’un peu plus près et nous sommes rapidement demandé comment on pouvait tuer ces animaux qui ont l’air si intelligents et sensibles pour les manger. Pourtant, la viande de kangourou est assez connue en Australie et s’exporte même parfois en France. Quand on voit leurs petites bouilles, c’est rude de savoir cela.

L’après-midi, nous avons découvert un endroit superbe : Lake Macquarie. Un lac avec une couleur bleue vive qui ressemble un peu à la couleur de Jervis Bay.

Comme nous ne savions pas trop où aller pour visiter ce lac, nous avons suivi l’indication de Gmaps : Ville de lac Macquarie.

Sur place, un petit parking à la fin d’une voie sans issue, et pas grand-chose d’autre. En descendant, nous tombons sur un petit port de plaisance, et rien de foufou non plus ici. Nous entrons donc dans un bureau où l’on demande à un vieil homme qu’est ce qu’il y a à voir ici. Il nous explique que chaque jour il voit des touristes débouler chez lui à cause d’une erreur de Gmaps, mais qu’ici il n’y a strictement rien à faire et nous en rions ensemble.

Ville de Port Macquerie … Vide

Il nous indique d’autres endroits plus sympas pour y passer l’après-midi parmi lesquels la ville de Pelican, à deux minutes en voiture, dont le nom nous plait follement. Nous y trouvons un petit coin à l’ombre au milieu des locaux qui pique-niquent et une petite plage pour se baigner dans le lac. C’est loin des paysages bleu azur que l’on a découvert quelques kilomètres en amont mais la motivation n’est plus là pour y retourner. On pratique la slow life durant ce voyage 😉

Mon conseil donc, sur la route de Lac Macquarie, arrêtez vous dès que ca vous semble joli.  Heureusement, nous avons bien profité de notre après-midi malgré tout, donc n’hésitez pas à passer par Pelican.

Pélican

Après avoir dormi à Newcastle, le lendemain, nous embarquons pour une superbe randonnée à Tomaree National Park. Le temps n’est pas franchement au rendez-vous, mais par chance, il fait plus beau là haut. Nous déposons la voiture au parking à proximité, et marchons les quelques 800 mètres de dénivelé qui nous amènent au sommet avec cette vue superbe à 360 degrés. C’est pour moi l’un des plus beaux paysages que nous avons vu en Australie. Là-haut le soleil perce à travers les nuages ce qui donne encore plus de charme à ce lieu.

Un vent incroyable de liberté nous englobe, et on délaisse l’appareil photo quelques instants pour profiter de ce paysage magique.

Tomaree National Park

Un peu plus tard, nous partons en route pour l’hôpital des koalas à Port Macquarie où nous arrivons en fin d’après-midi. C’est un hôpital qui se visite gratuitement et qui fonctionne grâce aux dons. Nous avons donc laissé quelques dollars dans les boîtes faites pour cela.

Comme je vous l’expliquais ici, les koalas sont souvent mis en danger en Australie, à cause notamment de la circulation mais également des feux de forêt. Cet hôpital se charge de recueillir les koalas blessés qu’on leur apporte et parfois de les opérer. Il sert de refuge également pour des koalas qui n’ont plus la capacité de survivre dans la nature. Certains sont aveugles ou gravement brulés, ils vivent donc dans de grands enclos où l’on met à disposition des feuilles d’eucalyptus chaque jour pour eux. Chacun d’eux à un petit nom et une petite pancarte avec son histoire.

L’hôpital pour koalas

Cette visite m’a fait un peu de peine du coup mais j’ai trouvé ce principe d’hôpital bénévole pour animaux vraiment très beau. A savoir que le tour de l’hôpital se fait rapidement si vous passez dans les environs.

Nous continuons notre route en direction du paradis des surfeurs… Suite au prochain épisode !

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