Carnaval d’articles : Comment j’ai trouvé ma place dans la société?

C’est l’heure de vous partager le carnaval d’articles tant attendu sur notre place dans la société. Comment la prendre? Nous est-elle imposée? Comment faire quand on ne se retrouve pas dans le monde qui nous entoure? Où trouver la cohérence entre notre mode de vie et le système? J’ai pu receuillir plusieurs témoignages de la part de blogueurs et amis sur ce sujet, tous plus riches les uns que les autres. Je vous ai partagé ici un extrait de chaque témoignage et je vous invite à aller lire leur article complet sur leur blog respectif.

Isabelle

“D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours cru être inadaptée pour ce monde, cette société. Au collège et au lycée, j’étais la bonne élève, sérieuse, pas du tout populaire. J’apprenais pour avoir de bonnes notes, quitter ma montagne…[…] Le premier big-bang a été la découverte du monde vegan, et petit à petit, chemin faisant, la découverte de la naturopathie. J’ai commencé aussi à faire de plus en plus de yoga, jusqu’au moment où, j’ai envisagé une carrière de prof de yoga.

Je me considérais, il y a un an de ça comme une prof de yoga dynamique, qui s’intéressait un peu à l’alimentation. Et aujourd’hui? Je suis exactement là où j’ai besoin d’être. Je ne me considère plus du tout vegan. Est ce que je mange une vache tous les jours? Non, bien sur que non. Mais j’ai dû aussi écouter mon corps, ce qu’il me réclamait et ce dont il avait besoin. Aussi, je ne veux plus faire que du yoga vinyasa. Désormais, j’ai juste envie d’apporter un moment authentique à mes élèves. 

Pourquoi le yoga devrait-il être spectaculaire? J’ai voulu rentrer, consciemment ou inconsciemment, dans l’image du yoga véhiculée sur les réseaux sociaux: des postures inaccessibles, en petite tenue si possible. […]

Au final, j’ai trouvé ma voie, ma cohérence, ma place le jour où j’ai arrêté de vouloir rentrer dans une case. Car à force de vouloir me définir, comme une prof de yoga vinyasa, comme une vegan parfaite ou comme une naturo moderne, je me suis éloignée de ce que je voulais vraiment. […] Se définir est confortable, on rentre dans une case, on suit des codes. Mais est-ce qu’en faisant ainsi on ne se prive pas d’un peu de liberté?”

Dans son article, Isabelle nous raconte comment elle a commencé par se conformer à une place précise dans la société pour au final se libérer des codes. Elle y a trouvé aujourd’hui une plus grande liberté, à travers le yoga, la montagne ou encore la naturopathie. Son témoignage me rappelle beaucoup l’extrémisme dont je parlais dans un article sur le développement personnel. Quand on découvre quelque chose de nouveau, on veut souvent devenir un parfait petit soldat là-dedans. Isabelle a réussi à se l’approprier, à sa manière et c’est ainsi qu’elle peut être réellement elle-même aujourd’hui. Retrouvez son blog ici.

Cédric

“Je ne sais absolument pas de quoi demain sera fait, ni si [ma passion] sera viable sur le long terme.  Ce que je sais c’est que je compte la faire vivre. Oui ce n’est pas un emploi comme les autres, oui ça donne l’impression d’être en marge, mais ça me va.  Certains sont étonnés quand ils me demandent ce que je fais dans la vie, d’autres sont ravis. Au final ça m’importe peu. […] Je ne ferais jamais un métier qui ne me convient pas juste pour que ça paraisse un peu plus prestigieux. […]  Du moule de suiveur gentil dans lequel je voulais entrer pour faire comme tout le monde, j’ai su progresser jusqu’à trouver ma place. […] Il faut être soi-même le changement qu’on souhaiterait autour de nous. Voilà la place que je souhaite occuper dans la société.  ”

Dans son post, Cédric, passionné d’écriture, nous raconte son parcours. Il ne s’est jamais senti à sa place auprès des autres de son âge… Au final, il a décidé d’affirmer sa passion au grand jour ce qui a permis d’ouvrir la voie aux autres pour en faire de même. Une réflexion qui nous amène à intégrer l’importance de choisir sa voie en fonction de soi avant tout. Retrouvez son compte instagram ici.

Ophélie

J’ai mis du temps à comprendre et trouver ma place, dans un monde qui dès notre entrée à l’école souhaite nous imposer des idées, des pensées, des façons de faire et restreint notre envie d’être soi. Une société un peu trop axée sur le paraître, la surconsommation, le matérialisme. […]  Devenue mère, je me suis très souvent posé la question de comment vais je accompagner mes enfants à trouver leur place? Et puis j’ai envoyé balader tous les on-dit ! […] Chaque personne sur cette Terre a quelque chose à apporter. Le point de départ (de mon point de vue) est la confiance en soi. Confiance en qui nous sommes, confiance en nos convictions, nos idées, nos rêves, nos envies, nos projets. “

Dans son article, Ophélie, maman en reconversion pour devenir naturopathe pour enfants, nous éclaire un peu plus sur la façon dont on peut affirmer nos convictions quand on arrête de s’excuser d’être qui l’on est. Une réflexion très intéressante sur l’importance de la confiance en notre valeur. Retrouvez son blog ici.

 

Letizia

« Krishnamurti disait: « Ce n’est pas un signe de bonne santé mentale que d’être adapté à une société malade ». C’est un peu pour ça que j’ai commencé à m’intéresser au développement personnel et au yoga. Je me sentais malade, pas à ma place. Je voulais comprendre “qui je suis?” et “pourquoi je suis là?”  […] La vie, ce n’est pas l’esclavage moderne que la société nous propose. C’est vivre justement, avec passion et intensément toutes les choses que nous avons envie d’expérimenter. Et se contenter des miettes n’a rien de digne.

Alors oui, je connais le regard désapprobateur et l’impression d’être une extraterrestre. J’ai connu les agressions verbales, j’ai croisé les regards “ma pauvre fille t’es complètement à la masse”, mais finalement, ce n’est pas vraiment grave. J’adapte mon langage à celui qui est en face de moi.  […]

Un peu comme dans l’histoire du Petit Prince, à celui qui voit l’éléphant dans le boa, je lui parlerai d’étoiles, de vibrations, d’intuition […]. A ceux qui voient juste un vieux chapeau, je parlerai leurs langages. On discutera du français, des mathématiques, de nos petits problèmes de la vie de tous les jours et oh la la la, comme c’est difficile la vie. Ces ajustements étaient difficiles au début, mais aujourd’hui, je peux dire qu’ils sont justes. Nous vivons tous des expériences de vie différentes et c’est tant mieux.»

Dans son article, Laetizia nous raconte comment elle a trouvé sa place tout en s’adaptant à l’autre. Pas les mêmes habitudes, les mêmes quêtes de sens, le même langage, mais une rencontre possible malgré tout. Son article m’a énormément parlé et j’adore cette image avec le Petit Prince. C’est tout à fait ma façon de penser et ça me permet souvent de me fondre un peu mieux dans la société. Retrouvez son blog ici. 

Coralie

« Ce thème m’a tout de suite interpellée « Comment trouver ma place dans la société ?». J’ai plus de 30 ans, 10 ans d’études qui touchent à leur fin et arrive ce jour où… Ce jour où j’ai commencé à me réveiller et à prendre conscience que je n’y étais sûrement pas…à ma place. Quelle claque !  Et puis forcément, je n’ai pas trouvé de manuel ou de méthode toute faite pour gérer cette problématique…

L’étape la plus difficile pour moi a été la déconstruction. Déconstruire ce que j’étais ou plutôt- croyais être, cette place que je pensais avoir…Déconstruire toutes ces barrières dressées, ces masques portés, ces faiblesses enterrées, ces conditionnements organisés et répétés.
J’ai résisté (et résiste encore). Il m’a vraiment fallu accueillir et m’accueillir en premier lieu.  Un peu plus rassemblée, il m’a fallu 1) reconstruire, 2) en me faisant confiance et 3) en cessant de me comparer à la société, à la « norme » ! Et voilà ! Facile à dire hein?

La confrontation quotidienne à tout ce qui m’entoure n’a cessé de me rappeler mon décalage. Des regards se sont détournés, des portes fermées, l’indifférence s’est parfois installée.. Alors je me suis cramponnée et tiens toujours.

Aujourd’hui, je me permets de m’intéresser et goûter à ce qui m’anime réellement, d’aller dans un sens puis son contraire… De toute façon, je suis tout et son contraire ! Il me faut l’accepter et l’assumer. Mais je réalise parfois avec fierté et souvent avec bonheur que c’est bien là désormais… une petite flamme s’est rallumée et je la nourris, timidement peut-être mais, précieusement.

Trouver sa place dans la société, et si ça commençait par cela finalement ? Comme aujourd’hui pour moi : sortir de sa caverne, tenter, s’exprimer, partager, essayer… Dessiner son chemin, pas après pas. Et s’il ne s’agissait pas de trouver mais bien finalement de construire personnellement sa place ? Un chemin et non un but.”

Coralie m’a livré un témoignage très touchant que je n’ai malheureusement pas pu publier entièrement. Pas toujours évident de se livrer sur soi-même, mais quelque part, je crois que son histoire pourra certainement vous faire écho. Retrouvez son compte Instagram ici.

Julie

” J’ai essayé des choses, j’ai expérimenté, je me suis vautré, j’en suis revenue. Pourtant, il y a une seule chose que j’ai toujours gardé en tête, jamais je ne veux arrêter de me questionner. 

Trouver sa place dans la société, est certainement l’une des choses les plus difficiles, à laquelle chaque être humain doit se confronter. Je suis intimement persuadée que ce n’est pas en un jour que cela se fait, mais que c’est un travail de toute une vie, comme un cadeau qu’elle nous fait, pour nous dire merci.

Aujourd’hui, pour la société, je ne suis rien. Certainement, un numéro parmi tant d’autres, un chiffre de plus ou de moins, cela ne change rien. Alors, face à cette constatation, trouver sa place dans la société, est devenu pour moi une vraie nécessité. Peut-être est-ce une peur égoïste, mais j’ai peur que demain, on m’oublie… […] Je veux laisser quelque chose, je veux me dire que je ne suis pas venu ici pour rien, que moi aussi, j’ai accompli un bout du chemin.”

Dans son article, Julie nous raconte son parcours, ses embûches et la façon dont elle a dû s’adapter pendant sa scolarité à ce que la société voulait d’elle. Aujourd’hui, c’est à travers le voyage qu’elle continue de chercher du sens à sa vie, en laissant plus de place à qui elle est vraiment… pour peut-être faire sa part  et amener le monde vers un changement. Retrouvez son blog ici.

Maëlle

Depuis toujours, j’ai l’impression d’avoir des difficultés à trouver ma place, que ce soit dans mon cercle amical, familial ou bien au sein de la société.
Je me sens différente quant à ma sensibilité, notamment envers les animaux. J’ai toujours été très touchée par la souffrance animale. Ainsi, je me rappelle mon incompréhension face à mes camarades de classe qui écrasaient les fourmis et les araignées. À 12 ans, j’ai décidé de devenir végétarienne.

À mon arrivée sur Lyon, pour commencer ma licence de psychologie, j’ai fait ce que la société attendait d’une personne de mon âge : je faisais les magasins très souvent pour être “à la mode”, je sortais, je buvais de l’alcool… Mais au fond de moi je me sentais seule et en décalage. J’ai éprouvé pendant longtemps des difficultés à m’intégrer dans ce monde qui valorisait une vie sociale très active, et me suis sentie parfois anormale.

Lorsque je suis devenue vegan il y a de ça presque 3 ans maintenant, j’ai pris conscience que des choses que je pensais des vérités absolues étaient fausses (que les produis laitiers étaient” indispensables pour avoir des os solides” etc..). J’ai alors ressenti un profond sentiment de trahison. Petit à petit, j’ai commencé à remettre beaucoup de choses en questions sur ma vision de ce qu’était la normalité.

Je suis encore dans ces remises en questions et peut-être qu’elles occuperont petit à petit moins de place. Mais pour l’instant, je me sens toujours en décalage avec certains aspects de la société dans laquelle nous nous trouvons. J’aspire de jour en jour à un retour à l’essentiel. Une vie plus simple, où je ralentis, où la bienveillance et la conscience sont les maîtres mots.

Alors que le monde qui m’entoure valorise le faire, l’agir, la performance, la réussite sociale et professionnelle. Ce ne sont pas des valeurs qui me parlent et que j’ai envie d’appliquer dans mon quotidien. Parfois je sens cette pression sociale ambiante, de ce qui est bien ou normal de faire ou à l’inverse ce qui est anormal de faire. Je ressens alors des difficultés à m’accepter telle que je suis.

Malgré tout, les différentes prises de conscience, que j’ai eue au cours de ma courte vie (et que je continue d’avoir), me permettent de me sentir plus alignée avec ce que je veux être et ce que je veux transmettre au monde qui m’entoure. Même si ce n’est pas facile tous les jours, je ne pourrais pas revenir en arrière. Je ressens une profonde gratitude pour avoir croisé toutes ces personnes et ces expériences qui m’ont fait remettre en question la vision que je pouvais avoir des choses autour de moi.”

Maëlle m’a confié ce témoignage très personnel sur son parcours mais ne souhaitait pas le publier sur son blog. J’ai trouvé son cheminement très intéressant, c’est pourquoi je me suis permise d’en publier un long extrait. Maëlle est aujourd’hui sophrologue à Lyon, vous pouvez retrouver son blog ici.

Sophie

“Selon moi, une des grandes difficultés pour trouver sa place dans la société est le besoin de placer des mots sur ce que l’on est. Personnellement, l’un des mots qui me représente est « paradoxe ». Je suis extravertie mais aussi très réservée. Je suis une femme qui est restée une petite fille. Je suis organisée mais parfois très bordélique. Je suis écolo mais je prends l’avion. Je suis française mais aussi néerlandaise. Je suis optimiste mais parfois pessimiste. Et j’en passe. Je pense qu’aucun mot ne peut précisément nous définir, et une fois que l’on a compris ça, c’est bien plus facile de s’accepter tel que l’on est. Parce qu’on prend conscience qu’on évolue, on change, on grandit et surtout, on apprend. On apprend sur soi, sur les autres et sur ce qui nous entoure. Donc soyons nous-mêmes, sans adjectif, sans descriptions, sans étiquettes. Préoccupons-nous de vivre, tout simplement.”

Sophie n’a pas (encore?) de blog, mais elle souhaitait contribuer à cet article en y ajoutant son témoignage. Je me suis beaucoup retrouvée dans ses mots. Moi aussi, je suis pleine de paradoxes, alors, ne laissons pas la société nous faire croire que c’est un problème. Retrouvez son compte Instagram ici.

Liza

“Tu conduis, sans trop savoir où aller et puis tu te mets à chercher une place pour te garer. Il y en a beaucoup, mais aucune ne te convient vraiment. Tu tournes en rond. Tu es perdu. Tu continues de rouler et tu aperçois une place, elle te semble bien mais tu hésites. En réalité, tu as peur de ne pas arriver à te garer correctement, tu as peur de ce que les autres pourraient penser de ton créneau, tu as peur de finalement changer d’avis et d’avoir choisi de te garer à la mauvaise place. […].  Se garer à un endroit signifie-t-il y rester pour toujours ? 

Tu as souvent tendance à oublier que si tu as des roues, c’est bien pour pouvoir rester mobile. Tu as tendance à oublier que tu as le droit de te tromper. Tu as tendance à oublier qu’il y a beaucoup de routes pour mener à un même endroit.

Tu as tendance à oublier que c’est ok d’être perdu et de tourner en rond, que c’est ok de demander son chemin. Ce n’est pas parce que le GPS indique un certain itinéraire que tu es obligé de le suivre. […]
Même si tu sais où aller, si tu ne prends pas soin de ta voiture, tu n’iras pas bien loin. Même sur une route qui semble embouteillée, il y a une place pour chacun. Tout redevient fluide à un moment donné. […]

Trouver sa place, ce n’est pas forcément une question d’arriver ou de se placer à un certain endroit par rapport à d’autres. Trouver sa place, c’est emplir tout l’espace vide qu’il existe autour de soi avec la personne que tu es vraiment. Tu es à la bonne place partout où tu es toi.

Alors klaxonnes un bon coup et dis leur que tu arrives ! ”

Dans son article, Liza nous propose une fabuleuse métaphore sur tous les chemins qui s’offrent à nous et la façon de les appréhender. J’ai adoré son récit, il me parle beaucoup et je l’espère, à vous aussi. Décidément, elle arrive toujours à m’inspirer comme c’était déjà le cas, dans cet article du blog où elle nous parlait de son voyage zéro déchet en Europe. Retrouvez son blog ici.

Julie

“Durant de nombreuses années, j’ai beaucoup observé et tenté de comprendre la vie et le monde qui m’entourait. Plus particulièrement, et aussi longtemps que je me souvienne, l’humain et sa façon d’être et de faire m’ont toujours beaucoup intéressée. Ce que j’y ai vu et appris à travers mes propres expériences, m’a à la fois fascinée et terrorisée. Comment l’être humain pouvait-il être à la fois capable du meilleur comme du pire? Comment pouvait-il à la fois m’inspirer et m’effrayer autant?

Je me sentais tellement « différente » de ce que je percevais du monde extérieur que cela a nourri chez moi ce sentiment d’isolement et de déconnection qui n’a cessé de croître avec les années. Pour moi, le monde était un endroit plutôt dangereux, où personne ne me connaissait ni me comprenait réellement alors je me devais d’être alerte et d’activer les verrous afin de me protéger.

J’ai poursuivi mon chemin en ne révélant qu’une infime partie de ma singularité tant je craignais de montrer qui j’étais aux autres. J’ai fait tout mon possible pour enfouir ce que je ressentais profondément, mes valeurs, mes rêves  afin de tenter d’intégrer ce monde, d’y trouver une place sécure, passant ainsi mon temps à me soucier davantage de ce que je pouvais faire pour être comme les autres, leur plaire, répondre à leurs besoins et finalement si peu à apprendre à me connaître, à développer ma créativité, mes projets et à m’affirmer.

Puis, grâce à un travail personnel continu et approfondi, j’ai réalisé que je perdais de plus en plus de vue le sens de mon existence. Graduellement, et en dépit de tous les efforts que cela m’a demandé (et me demande toujours !), j’ai décidé que ma place se situait ailleurs que dans ce paradigme là. J’ai profondément compris qu’être vraiment moi dans ce monde ne pouvait passer que par un alignement de toutes les dimensions de mon être. […]”

Dans son article, Julie témoigne, elle aussi de ce sentiment d’être différent, de la peur de ne pas être accepté. Elle exprime à quel point se forcer à entrer dans un moule lui a demandé une énergie folle car cela signifiait mettre de côté sa vraie nature. Le jour où elle a renoué avec elle-même, elle a alors compris où était sa place, au coeur de cette période de prises de conscience que le monde est en train de vivre. Retrouvez son blog ici.

Thomas

J’ai passé la majorité de ma jeunesse à chercher ma place pour réaliser récemment que le plus important n’est pas de trouver sa voie, mais de se trouver soi-même. C’est lorsque j’ai cessé de chercher à l’extérieur ma place que j’ai commencé à explorer en moi ce qui me touchait et m’inspirait. Peu à peu, j’ai cessé de vouloir concilier les intérêts des autres pour affirmer et partager progressivement mes pensées, mes croyances et ce que je désire vraiment. Que vous soyez nettoyeur, CEO d’une multinationale ou encore femme au foyer, vous pouvez dès maintenant commencer à exprimer qui vous êtes dans chacun de vos mots et chacune de vos actions.

En oubliant cette quête de ma place dans le monde, j’ai attiré de nouvelles personnes et des opportunités professionnelles en accord avec mes valeurs et à l’échelle de la clarté avec laquelle je définissais ce que j’avais vraiment envie de vivre, être et avoir. J’ai aussi progressivement eu la force et le soutien de certaines personnes pour sortir de ma zone de confort et commencer à faire des choses dont je ne me serais jamais senti capable.

Si vous ne deviez retenir que quelques mots de tout cela, je vous invite vraiment à… Être pleinement qui vous êtes. Rester centré avec ce que vous ressentez. […] Suivre votre intuition. Savourer le chemin et célébrer la destination. Penser, partager et exprimer publiquement ce que vous aimez et ce qui est important pour vous.

Quel que soit le temps que cela nécessitera, vous finirez immanquablement par observer que des personnes et des opportunités viennent presque naturellement à vous, au bon moment et au bon endroit.”

Dans son article, Thomas vous donne des pistes pour répondre à la question “Quelle est ma place?“, une question qu’il s’est longtemps posé lui-même. Et si la réponse était en vous? C’est ce qu’il tente de nous faire comprendre en fournissant de nombreux exercices sur lesquels réfléchir.

Au final, lorsque l’on est aligné avec nous-même, notre place dans la société se dessine naturellement. Au lieu de rejeter tout ce qui n’est pas comme nous, on se concentre sur les rencontres magiques qui nous font nous sentir “moins seuls”. Ce carnaval d’articles, regroupant toutes ces âmes si éveillées et inspirantes est un exemple merveilleux de ce chemin.

Lucie, l’auteure de ce blog.

Plus vous serez vous-même, plus vous ajouterez de la valeur  à ce monde. Et c’est là, quand vous aurez osé prendre parfaitement votre place, que cette question ne se posera plus réellement. Votre place dans le monde, je crois qu’au fond, vous pouvez vous la créer. 

Quand j’étais jeune, moi aussi, je me suis toujours sentie différente des autres. Je me souviens qu’à l’école primaire, je n’arrivais pas à m’intégrer parmi les autres enfants. Souvent, je rentrais en pleurant, confiant à ma mère à quel point cela me pesait. A chaque fois que je voulais faire des efforts, elle me répétait cette phrase: “Tu n’as jamais besoin de changer pour les autres.” Avec cette idée que s’ils n’étaient pas prêts à me comprendre, ils ne méritaient pas que je perde mon temps avec eux.

Aujourd’hui, rien n’a vraiment changé. Je ne vais plus pleurer dans les bras de ma mère, mais cette phrase est restée intacte dans mon esprit. Au lieu de me battre pour m’intégrer là où l’on ne me comprend pas, je place mon énergie à suivre mon propre chemin. Parfois seule, parfois en faisant la connaissance de personnes qui me ressemblent. Mais rien n’est vraiment un problème là-dedans, car je suis persuadée aujourd’hui, que ma place dans la vie est totalement juste.

N’ayez jamais peur de faire vos propres choix, de suivre vos valeurs ni d’agir en accord avec ce qui résonne dans votre coeur. Peu importe que cela plaise aux autres ou non, tant pis si l’on vous regarde d’un drôle d’air, vous faites ce qui est le plus juste pour vous, en osant sortir du cadre. Et c’est ce qui me semble aujourd’hui, le meilleur choix possible.

Cela fait trois ans que je suis mon coeur. Parfois, je passe pour quelqu’un d’indécis ou d’immature, je me range quelques jours, et puis hop, mon coeur me crit de partir, alors je repars.

Un jour, je vous parle d’un projet, le lendemain, je sais qu’il aura surement changé. Cela rend difficile mes relations amicales. Je profite de la vie, je voyage, quand d’autres se lèvent tous les matins pour aller bosser. J’ai l’air de ne pas trop savoir où aller, alors qu’au fond, je le sais parfaitement: je suis mon chemin.

J’écoute l’appel de mon âme. Elle est sans arrêt en mouvement, alors c’est ce que je suis aujourd’hui. Peut-être qu’un jour il sera venu l’heure de m’arrêter, de construire, de me poser… Quelque chose en moi reste persuadé que le jour où j’aurai des enfants, il sera temps de recommencer à bosser et d’apprécier mes cinq semaines de vacances tout en faisant taire cet appel intérieur. Et alors, mon âme me chuchote : ” Tu verras bien ce que je te prépare à la place !”, en ricanant.

Non, mes choix, mes valeurs, ne font pas de moi quelqu’un d’immature ou d’irresponsable. Je tente seulement d’être alignée à ce que je ressens de plus fort en moi. C’est rare à l’échelle du monde, pourtant, pour moi, c’est l’essence même de qui nous sommes.

Ca n’est pas toujours facile, mais quand je met mon mental de côté, c’est ce qui est juste. Quand je met l’avis des autres de côté, c’est ce qui est juste. Pourquoi vouloir se ranger dans ce cas? Et surtout, pour qui?

“N’ayez jamais peur de faire vos propres choix, de suivre vos valeurs, car la vie commence à devenir magique à cet instant.”

Merci, merci, merci à toutes les personnes qui ont participé à ce superbe carnaval d’articles. Vous êtes vraiment géniaux !